BASSIN ROUGE

BASSIN ROUGE
BASSIN ROUGE

Le Bassin rouge est la portion essentielle de la grande province chinoise du Sichuan: 750 000 km2, plus de 100 millions d’habitants. C’est une zone déprimée dont l’altitude moyenne se tient entre 300 m au sud et 700 m au nord, qui occupe toute la partie orientale de la province et qui est dominée de toutes parts par des montagnes. À l’ouest, ce sont les très hautes montagnes du Sichuan occidental (7 556 m au Gonggashan) que précèdent des avantmonts (Emeishan 3 099 m), le Mont Doré, haut lieu du bouddhisme; au nord, les Dabashan et les Micangshan, parallèles aux Qinlingshan, qui dépassent 3 000 m; au sud, le rebord des hauts plateaux du Yunnan et du Guizhou; à l’est enfin, les montagnes calcaires des Wushan, appartenant pour la plus grande part à la province de Hubei, qui isolent le Bassin rouge des plaines du Yangzijiang moyen et que le grand fleuve traverse en gorges épigéniques dont les dernières et les plus célèbres sont celles de Yichang.

L’épithète de «rouge» a été attribué à ce bassin du fait de la couleur de ses sols. Ce sont les purple soils des auteurs anglo-saxons, brun-rouge dans leur horizon supérieur A, franchement rouges dans leurs horizons B et C. Ces sols argileux, bien que riches en fer (d’où leur couleur), ne sont pas des sols ferrallitiques ou pseudo-ferrallitiques comme ceux de Chine méridionale. Le rapport Si2/Al23 dépasse 3 dans les argiles, et si les deux horizons A et B peuvent être légèrement acides, l’horizon C est neutre ou faiblement basique. Ces sols sont en effet riches en calcium en profondeur. Les schistes et grès du Bassin rouge reposent sur des terrains calcaires et sont, en partie, entourés de terrains calcaires; le carbonate de calcium se trouve souvent sous forme de «poupées». Ce sont donc des sols très fertiles mais sujets à l’érosion.

1. Le climat

Le Bassin rouge (en chinois: Sichuan Pendi, bassin du Sichuan) doit à son encadrement montagneux, et plus précisément à la barrière septentrionale des Qinling, Micangshan et Dabashan, un climat particulier: les Qinling et leurs dépendances donnent au bassin un climat d’abri par rapport au vent d’hiver, le vent de nord-ouest; de ce fait, l’hiver est ici beaucoup plus clément que dans les plaines du Yangzijiang. À Chongqing, la moyenne de janvier est de 8,2 0C (certaines statistiques donnent 10 0C), soit 5,5 0C de plus qu’à Shanghai pour le moins; la neige est très rare (pas un jour de neige en moyenne); Chongqing ne connaît, en dépit de l’altitude (vers 400 m), que deux mois de gel très modérés: la saison végétative dure ici au moins onze mois et, à l’est de cette ville, 350 jours (trois jours de vrai gel seulement). Le docteur Legendre montrait plaisamment, au début de ce siècle, les paysans sichuanais se chauffant, en plein hiver, simplement à l’aide d’une sorte de chaufferette portée sur l’abdomen, par-dessous les vêtements. Le phénomène d’abri a un autre effet, moins connu, mais d’importance cependant: les pluies sont sensiblement moins abondantes ici que dans les plaines du Yangzijiang et a fortiori que dans les collines du Jiangxi ou du Hunan. Chongqing ne reçoit que 1 062 mm; encore est-elle la station la plus favorisée. Chengdu, la capitale provinciale, au nord-ouest, n’accuse que 942 mm. D’une part, en effet, l’hiver est beau et sec dans le Bassin rouge: dans les trois mois d’hiver (décembre, janvier, février) tombent 57 mm de pluie contre 135 mm à Shanghai; les pluies d’hiver de la région du Yangzijiang sont liées à une cyclogenèse dans la dépendance des «coulées froides» du nord contre lesquelles le bassin est abrité. D’autre part, en été, les chaînes occidentales et méridionales jouent parfois un rôle protecteur: les vents descendants sont relativement secs et très chauds, alors que des pluies énormes tombent sur les sommets (le mont Emei reçoit 3 000 mm de pluie). Le mois d’août, en particulier, accuse à peine 100 mm de pluie à Chongqing, moins encore à Chengdu. Certes cette «sécheresse» est toute relative; elle n’empêche pas une très belle végétation toujours verte (cyprès, théiers, bambous); elle est masquée par une extrême nébulosité qui réduit l’insolation à 1 281 h de soleil (soit 28 p. 100): brouillards et nuages sont le fait du Sichuan comme le nom même de la province située au sud le souligne (Yunnan: «au sud des nuages»). Chengdu a seulement vingt-cinq jours clairs; les brumes matinales d’hiver sont particulièrement tenaces. Il n’en reste pas moins qu’une partie au moins du bassin, la région de Chengdu notamment, reçoit des pluies insuffisantes à la culture du riz, pour laquelle 1 000 mm sont vraiment un minimum.

2. Le relief

Le Bassin rouge n’est pas une plaine (5 p. 100 seulement du terrain est plat). Il n’existe qu’une seule vraie plaine, celle de Chengdu, vaste étendue alluviale construite par le Minjiang, dont les alluvions atteignent 70 m d’épaisseur. L’essentiel du bassin est occupé par des collines déprimées, plus basses à l’ouest et au sud, plus élevées au nord et à l’est; la hauteur relative au-dessus des talwegs est de 100 m au nord, 50 m au sud. L’ensemble est confus, sans lignes directrices. On peut toutefois distinguer à l’est un certain alignement des collines en directions parallèles, nord-est - sud-ouest (il y aurait six lignes parallèles), mais au centre le paysage est celui de tables gréseuses, de mesas de grès rouge entaillées par les rivières. Les vallées sont finalement l’élément ordonnateur essentiel, en particulier les larges vallées de la Jialingjiang, de la Fujiang et de la Shushui venues des Dabashan, qui se rétrécissent peu avant leur confluence. Le mot «Sichuan» signifie, d’ailleurs, «Pays des quatre rivières», mais les auteurs ne sont pas d’accord sur la liste de ces rivières; le plus souvent on considère qu’il s’agit du Min, du Tuo, de la Fu et de la Jialing. Ces rivières sont encaissées dans leur cours inférieur, en particulier la Jialing à son confluent avec le Yangzijiang, ce qui a déterminé le site de Chongqing.

Les collines sont entaillées dans une masse épaisse d’argiles, de schistes et surtout de grès rouges allant de la fin du Jurassique à l’Éocène, qui reposent sur des calcaires (primaires?) fortement plissés affleurant dans certaines vallées profondes de l’ouest; ce sont des dépôts lacustres accumulés dans une zone d’affaissement ancien, qui proviennent de la destruction de chaînes jurassiques. Les grès rouges du Sichuan sont donc très semblables aux red beds de la Chine du Sud mais avec trois différences essentielles: d’abord ils occupent une superficie d’un seul tenant beaucoup plus grande que celle que remplissent les red beds dans leurs bassins séparés de Chine du Sud; ensuite ils sont probablement plus anciens que les red beds et proviennent du démantèlement de chaînes jurassiques et non crétacées; enfin et surtout, ils sont tendres : les conditions de climat n’ont jamais permis leur induration comme dans les collines du Hunan ou du Jiangxi, soumises à un climat presque tropical. Dans ces conditions, le relief est dû essentiellement au déblaiement par l’érosion de cette énorme masse à partir, semble-t-il, d’un soulèvement du milieu du Pliocène. Les terrains sont horizontaux à l’ouest et au centre, où les fleuves ont découpé des tables gréseuses au-dessus des schistes; ils sont plissés en anticlinaux et synclinaux à l’est, où la structure a plus d’influence, mais sans que des terrains plus durs (calcaires) aient pu provoquer autre chose que des esquisses de crêtes.

3. La civilisation agricole la plus originale de la Chine

Dans ce Bassin rouge, les paysans du Sichuan, dont le caractère psychologique, gai et rieur, est bien marqué, ont aménagé un des paysages agricoles les plus étonnants qui soient et créé «la civilisation agricole la plus originale de la Chine» (R. Dumont).

Sur 400 000 km2, on ne trouve pas une seule forêt véritable; des boqueteaux couronnent les sommets gréseux: massifs d’orangers ou de mûriers arborescents, de théiers ou de pins autour de quelque pagode ou oratoire. Point de villages ici, mais des hameaux ou des maisons isolées: grosses fermes aux bâtiments de brique ou de pisé à poutres apparentes qui sont disposés autour d’une cour, abritant parfois deux familles, la pièce de réception étant commune; moulins à huile, à farine, à papier.

Deux types de paysages ruraux, celui des collines et celui de la plaine de Chengdu. Les collines ont été aménagées en terrasses dont on compte jusqu’à cinquante niveaux: ainsi, exceptionnellement en Chine du Sud-Est, les pentes sont-elles aménagées et cultivées. Les talwegs sont en rizières: le riz, semé fin mars en pépinières exposées au midi, est repiqué fin avril; de l’eau est alors nécessaire; elle est fournie par des réservoirs creusés à l’amont; en général ces rizières restent en eau et incultes pendant l’hiver, mais les cultures sèches d’hiver (blé notamment) progressent. Les plus basses pentes portent des rizières en terrasses ; elles semblent assez récentes, car il y a quelque difficulté au printemps à assurer l’eau nécessaire au repiquage; ces rizières portent toujours une culture sèche en hiver, le plus souvent du blé semé en novembre et récolté en mars-avril; parfois une «récolte dérobée» de patates est faite entre riz et blé. Plus haut, ce sont des champs qui occupent les terrasses avec une alternance patates (été)-blé (hiver), ou encore avec des légumes alternant avec le blé (hiver) ou avec le maïs (été); plus haut encore, les champs ne sont plus en terrasses, mais parsemés de bouquets de bambou et de cyprès. Le riz en été peut être remplacé par la canne à sucre (autour des maisons), le maïs ou le coton, cependant que le blé peut être remplacé en hiver par colza, tabac, fèves, sésame, pois, etc. Il s’agit donc d’une polyculture. Quelques spécialisations apparaissent cependant: en été, la canne à sucre est cultivée, surtout au sud-ouest dans la vallée du Tuo, sur 40 000 ha, le coton dans les vallées de la Fu et du Tuo, l’arachide dans les vallées de la Jialing et du Tuo; en hiver, le colza, qui donne l’huile alimentaire comme l’huile d’éclairage et dont le Sichuan est le premier producteur chinois, est produit surtout sur les berges du Yangzijiang, le tabac dans la vallée de la Jialing. S’ajoutent à ce tableau les cultures arborées: mûrier (autour de Nanchong, Santai: le Sichuan est le 3e producteur chinois de soie), agrumes (sur les rives du Yangzijiang), théiers (le thé est exporté au Tibet), abrasins; et les herbes médicinales...

La plaine de Chengdu (620 000 ha) bénéficie, elle, du plus ancien, et pendant longtemps du plus important, réseau d’irrigation de la Chine. Le réseau daterait du IIIe siècle avant J.-C. (221-206), de l’époque Qin; mis en place sous la direction du préfet Li Bing, il permet l’irrigation de 200 000 ha. Le Min, puissant affluent du Yangzijiang, long de 800 km, large de 200 à 300 m en moyenne, a été barré à Dujiangyan et divisé en deux bras, un bras (le chenal naturel) vers le sud, un bras vers l’est; des deux bras partent neuf canaux principaux; des canaux principaux, 526 canaux latéraux, puis 2 200 artérioles. Ces subdivisions des bras et canaux sont obtenues par des barrages de pierre en forme de tête de flèche qui furent cimentés à l’époque mongole (XIIIe siècle). Bras et canaux sont endigués, le principe étant de maintenir ces digues basses: à cet effet, bras du Min et canaux sont curés chaque année.

Les raisons d’un aménagement aussi considérable n’apparaissent pas clairement dans l’état de nos renseignements. Il semble qu’une des préoccupations ait été d’évacuer au mieux les eaux vers le sud-est, lors des crues du fleuve qui sont très violentes: le Min a 800 m de large en crues d’été. Le sud de la plaine, au pied du cône alluvial, était naturellement marécageux, peut-être lacustre, en tout cas menacé par l’inondation, d’où la présence de digues. Mais c’est dès le printemps, avant les grandes crues, que les prises d’eau sont solennellement ouvertes à Dujiangyan: le Min et ses affluents bénéficient alors de la fonte des neiges et ont ainsi des eaux utiles voire nécessaires pour assurer le repiquage à une époque où les pluies sont rares. L’endiguement, cependant, oblige, au moins sur une partie de la plaine, à élever l’eau à l’aide de grandes norias en bambou. Par ailleurs, les hautes eaux du fleuve, en été, assurent une irrigation indispensable, compte tenu de ce que les pluies sont en tout état de cause insuffisantes pour la culture du riz à Chengdu. Enfin, le curage des canaux, outre qu’il évite que ceux-ci ne s’exhaussent au-dessus de la plaine, permet d’enrichir en limons des sols souvent poreux (les montagnes environnantes étant déboisées, l’apport d’alluvions est considérable).

Dans ces conditions, la plaine de Chengdu est d’une merveilleuse fertilité. La culture du riz à partir d’avril-mai permet des rendements de 9 à 10 t par hectare. En hiver les rizières portent blé, colza, orge, fèves, soja, tabac, légumes. En automne, après la moisson du riz et avant le semis du blé, des engrais verts (notamment Astragalus sinensis ) sont cultivés. Les mûriers sont renommés. Cette plaine serait la région agricole la plus peuplée du monde; c’est en tout cas une des plus fécondes. Le Sichuan apparaît comme une «terre d’abondance». «Tout ce que produit la Chine est produit au Sichuan», dit le proverbe. À cette polyculture si variée, il faut ajouter l’élevage des porcs, très important, dont Chengdu est le grand marché traditionnel.

Or, si la densité de la population dans le Bassin rouge est élevée (de 300 à 700 hab./km2) et si cette population est presque purement rurale, l’importance de la superficie cultivable est telle qu’en général les densités au kilomètre carré cultivé ne dépassent pas 1 000 habitants, ce qui est sensiblement moins que dans les plaines du Yangzijiang ou dans le delta du Xijiang, pourtant beaucoup moins fertiles. Le Bassin rouge est très peuplé mais, compte tenu de sa richesse et de son admirable mise en valeur, il ne semble pas gravement surpeuplé.

Par ailleurs, les ressources minières ne manquent pas. Le sel (500 000 t) est exploité depuis longtemps entre Tuo et Min, en puits profonds d’où il est extrait par des tubes de bambou. Le charbon est exploité à ciel ouvert dans la région de Chongqing, où il est de médiocre qualité, à Taifu et surtout, depuis peu, au sud des Zhongliangshan (anthracite et charbon bitumineux). Le Bassin rouge est riche en gaz naturel (50 milliards de m3/an à Zigong) et en pétrole (de 5 à 10 millions de tonnes pour le bassin de Nandong). Les ressources hydroélectriques sont importantes. Dans ces conditions, l’industrie a pu se développer, dès la guerre sino-japonaise, lorsque Chongqing fut la capitale, et surtout depuis 1949: industrie sucrière à Neijiang et Zizhong; industrie textile à Chengdu (soie) et Chongqing; aciéries et machines-outils à Chongqing, appareils de précision à Chengdu.

Le Sichuan ne compte que deux grandes villes, remarquables l’une et l’autre. Le site de Chongqing (près de 3 millions d’hab.), au confluent du Yangzijiang et de la Jialing, est très accidenté: sorte d’éperon entre deux profondes gorges. Le Yangzijiang a ici moins de 300 m de large, mais la crue y a une ampleur considérable; les eaux montent parfois de 8 m en 24 heures: la différence entre hautes et basses eaux est supérieure à 20 m. La ville, sur son éperon, entre deux profondes gorges, à l’abri des hautes eaux, domine donc, pendant une grande partie de l’année, le fleuve de 15 à 20 m, et n’est alors que difficilement accessible; on n’y pénétrait autrefois qu’après avoir escaladé une longue suite de marches. Chengdu (plus de 2 millions d’hab.) est au contraire une ville de plaine, mais c’est une classique ville fortifiée très belle, avec un plan géométrique orienté aux quatre coins cardinaux et des rues à angle droit. Elle est un très grand marché agricole, avec des rues spécialisées.

Le gros handicap du Sichuan était son isolement par rapport au reste de la Chine. Le Yangzijiang est navigable depuis Yibin, au confluent du Min, mais la navigation, délicate de Chongqing à Wanxian, est extrêmement difficile de Wanxian à Yichang au Hubei. Seuls des navires spéciaux, de 5 000 t et de tirant d’eau inférieur à 2 m, peuvent franchir les gorges à la montée. Depuis 1949, le Sichuan a été «ouvert» par quatre voies ferrées: l’une, terminée en 1956, de Chongqing et Chengdu à Baoji et, de là, à Xi’an et au chemin de fer du Longhai; l’autre de Chongqing à Guiyang, capitale du Guizhou, et Liuzhou sur la voie ferrée de Hengyang à Lang Son; une troisième de Chengdu à Kunming (1970); une quatrième de Chongqing à la ligne Pékin-Canton.

Ainsi relié au reste de la Chine, le Bassin rouge du Sichuan est une des régions les plus prospères de la République populaire.

Encyclopédie Universelle. 2012.

Игры ⚽ Поможем решить контрольную работу

Regardez d'autres dictionnaires:

  • ROUGE (MER) — La mer Rouge occupe l’un des plus spectaculaires parmi les fossés tectoniques du globe. Sa situation, à la rencontre d’un alignement de fractures continentales et du système des dorsales océaniques, en fait une région d’intérêt scientifique… …   Encyclopédie Universelle

  • bassin — [ basɛ̃ ] n. m. • bacin 1175; lat. pop. °baccinus, de baccus → 1. bac 1 ♦ Récipient portatif creux, de forme généralement ronde ou ovale. ⇒ 1. bac , bassine, cuvette, 1. vase. Bassin de métal, de faïence, de porcelaine, de plastique. Bassin à… …   Encyclopédie Universelle

  • Bassin Pole Sud-Aitken — Bassin Pôle Sud Aitken Carte topographique du bassin Pôle Sud Aitken par la sonde Clementine. La couleur rouge représente les hautes élévations, le pourpre les basse élévations, la tache blanche le Pôle Sud. Le bassin Pôle Sud Aitken, correspond… …   Wikipédia en Français

  • Rouge-eau — Photo bienvenue Merci Caractéristiques Longueur  ? Bassin  ? Bassin collecteur Rhin Débit moyen  ? …   Wikipédia en Français

  • Rouge-Eau — Photo bienvenue Merci Caractéristiques Longueur  ? Bassin  ? Bassin collecteur Rhin Débit moyen  ? Régime pluv …   Wikipédia en Français

  • Bassin Levantin — Carte du bassin Levantin. Géographie humaine Pays côtier(s) …   Wikipédia en Français

  • Bassin de Foxe — Carte du bassin de Foxe. Géographie humaine Pays côtier(s) …   Wikipédia en Français

  • Rouge-queue a front blanc — Rouge queue à front blanc Rouge queue à front blanc …   Wikipédia en Français

  • Rouge-queue à front blanc — Rouge queue à front blanc …   Wikipédia en Français

  • Rouge-queue noir — Rouge queue noir …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”